CPR Sound Radio La Culture, La Pop, le Rock à la radio!
La Culture, La Pop, le Rock à la radio!

Motorheart, le nouvel album de The Darkness

The Darkness motorheart CPR Sound Radio

The Darkness est de retour avec Motorheart, septième album du groupe britannique de Hard-Rock.

The Darkness, entre Hard et Glam

Avant toute chose, The Darkness, c’est tout d’abord deux frères, Justin et Dan Hawkins, respectivement chanteur guitariste et guitariste. Depuis 2003 et des changements de personnel multiples et intempestifs, le groupe propose un hard rock relativement abordable de tous. Entre brûlots efficaces et slows larmoyants, les codes du genre sont respectés. Même les paroles scabreuses dignes d’Aerosmith. Permission to Land, leur premier album paru en 2003 s’est ainsi vendu à plus de 3 millions exemplaires. De quoi se faire un nom et une légitimité.

Succès immédiat, donc, qui doit beaucoup à l’organe vocal de Justin, personnage scénique à l’héritage Glam Rock, capables de fulgurances aigues dignes d’un castrat. On pense forcément à quelques illustres aieux: AC/DC pour le côté Rock ‘n Roll, Thin Lizzy, héros du Rock anglais trop peu cité. Il faut aussi préciser que depuis quelques années, Rufus Tiger Taylor, le fils du batteur de Queen Roger Taylor, sévit à la batterie. De quoi ajouter un mimétisme supplémentaire avec le groupe de Freddie. Le septième album de The Darkness, Motorheart voit le jour ce 19 Novembre, que faut-il en attendre?

 

Motorheart, politique et brûlots

D’entrée, the Darkness met la barre haute avec un excellent titre. Justin clame son amour inconditionnel à l’Ecosse dans Welcome tae Glasgae. pas de politiquement correct ici. Boris appréciera. Motorheart, titre qui donne son nom à l’album, est dans les clichés du genre. Stone Cold Crazy de Queen se fait entendre en filigrane, ce qui rappelle de très bons souvenirs. Le single Jussy’s girl démarre avec un riff lourdaud mais prend de la hauteur avec un refrain imparable.

Justin nous esquisse ensuite quelques conseils sur le tendre Sticky Situations: »si tu as fait le choix de m’aimer, reste discrète, pour mieux te protéger ». On embraye. Le brûlot Nobody can see me cry s’enjolive d’un excellent solo de guitare avec toujours ce refrain aérien caractérisé par la voix de Justin. « Je pense que tu ne réalises pas ton pouvoir », nous dit-il. Parle-t’il de lui?

 

Justin Hawkins, subtilité et fêlures

On en vient à Speed of the nite time, Plus subtil que les autres, plus eighties également avec une ambiance Rock FM. Les paroles se démarquent aussi. Du cuir, du voyeurisme, de la névrose. Ambiance sado? chacun se fera son idée. En fin de parcours, So long vient clôre l’album de façon acoustique et apaisante. Justin se met à nu face à un amour lointain et certainement déchu.

Avec Motorheart, The Darkness ne se met pas en danger et comblera ses fans de la première heure. Les codes, parfois clichés du genre sont bien là et de toute façon, c’est ce qu’on attend d’un tel groupe. Qu’il nous régale avec les grosse guitares et qu’il nous émeuve avec la voix de son chanteur Justin Hawkins, personnage aux fêlures plus profondes qu’il n’y paraît.

 

Cliquez sur leur nom pour en savoir plus.

The Darkness Motorheart le 19 Novembre 2021

Photo: Simon Emmett

Retrouvez la playlist Deezer de CPR Sound Radio du mois de Novembre

 

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *