CPR Sound Radio La Culture, La Pop, le Rock à la radio!
La Culture, La Pop, le Rock à la radio!

José Gonzàlez, Local Valley, son nouvel album.

Le barde suédois José Gonzàlez revient en ce mois de septembre avec un nouvel album, « Local Valley ». 13 nouvelles chansons qui viennent enrichir un peu plus notre bien-être.

 

José Gonzàlez, le minimalisme sublime.

Depuis « Veneer », son premier album paru en 2005, les choses sont restées les mêmes. Une voix parfois doublée, une guitare sèche en arpège, quelques percussions discrètes. La recette de ce minimalisme est connue. Vous auriez tous un exemple de troubadour similaire à me citer.

Mais José Gonzàlez sort du lot. de ses doigts délicats, il tisse de la dentelle. de sa voix sublime, il nous émeut simplement. « Local Valley » est son quatrième album solo. Et merveille des merveilles, il est aussi réussi que les précédents.

Local Valley, retour aux sources pour José Gonzàlez

Il n’aura échappé à personne que José Gonzàlez a des origines hispaniques. Ses parents ont fui l’Argentine gangrenée par la dictature à la fin des années 70 pour gagner la Suède. C’est ainsi que le chanteur partage avec nous ses origines avec « valle local » et surtout « el invento« , 1er titre de l’album « Local Valley », chanté en espagnol. « Dis-moi où tu vas, Dis-moi d’où nous venons ». Magnifique et introspectif. La mélodie nous entête de bonheur.

Ce ne sont pas les seuls titre chantés dans une autre langue que l’anglais. Le suédois fait son apparition avec « En Stud pâ jorden » et « Tjomme« . Parmi ces 13 titres, on retrouve une reprise de son groupe Junip, « line of fire« . Mais si, vous connaissez obligatoirement ce titre! Junip étant également un joyau du folk à la suédoise. Ici, José nous en offre une version totalement acoustique. Juste un classique.

 

 

Le « Swing » latino.

Tout comme ses compagnons d’acoustique les Kings of Convenience, José Gonzàlez pousse la chansonnette jusqu’aux frontières latino-américaines avec le léger « Swing » et son irrésistible « body, Buddy ».

Preuve en est qu’au delà de ses interrogations existentielles, l’artiste a su colorer sa musique de nouvelles teintes, de nouvelles sonorités plus exactement. Tel un citoyen du monde. J’avais déjà utilisé cette expression lors d’un article consacré à Piers Faccini. C’est dire la dimension universelle de José Gonzàlez.

Très proche de la nature, José en termine avec la voix, la guitare et le chant des oiseaux pour le bucolique « honey, honey« , qui nous ramène à l’essentiel finalement, la simplicité et l’économie de moyens.

Vous l’aurez compris, ce n’est pas ici que l’on va dézinguer « Local Valley ». De mélodie en interprétation, le discret José Gonzàlez confirme un peu plus un talent et une légèreté rares.

José Gonzàlez Local Valley chez City Slang

Photo José Gonzàlez: Peter Toggeth / Mikel Cee Karlsson

 

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *