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Butterfly 3000, le nouvel album de King Gizzard and the Lizard Wizard

Le groupe australien King Gizzard and The Lizard Wizard revient avec un nouvel album Butterfly 3000, le dix-huitième d’une discographie à la richesse éclectique inédite.

King Gizzard and the Lizard Wizard, un groupe imprévisible.

Depuis la parution en 2012 du premier album 12 Bar Bruise, ce groupe brouille les pistes en proposant à chaque nouvelle publication l’approche d’un genre musical différent. Du Garage Rock, du Hard Rock, du Punk, du Boogie, du Rock Psychédélique. Une diversité qui permettrait presque de n’écouter qu’eux. Il faut tout de même signaler la présence de quelques œuvres conceptuelles réservées aux fans de la première heure. Mais des titres majeurs dans leur répertoire impressionnant pourront aisément être inscrits au patrimoine musical de notre ère. Comme leur grande fresque sonore Head on/pill, 16 minutes au compteur.

 

Butterfly 3000, nouvelle direction pour le groupe.

En effet, lorsqu’on se remémore les récents concerts de King Gizzard and the Lizzard Wizard, on imagine un nouvel album énergique et saturé. Que nenni! Butterfly 3000 annonce un nouveau tournant inattendu, la Pop, courant musical peu visité par Stu McKenzie et ses potes. Il fallait oser! finies les ambiances Garage auxquelles on était habitués.

La discographie du groupe se rapproche dans sa globalité de ce que propose le californien John Dwyer dans ses entités différentes (Thee Oh Sees, Oh Sees, OCS et j’en oublie, plus d’une vingtaine d’albums): titres épiques, rageurs, truffés de breaks… Avec Butterfly 3000, on pense par moment à Tame Impala, les cousins australiens sophistiqués. Catching Smoke est une bonne illustration de cette métamorphose.

 

Butterfly 3000, album-tube de l’été

C’est une de leurs habitudes. Du premier titre de l’album, Yours, jusqu’au final éponyme presque futuriste, les dix titres s’enchaînent sans temps mort. l’écouter en plusieurs fois briserait le charme d’un rêve éveillé imaginé par Stu McKenzie. Mais le groupe semblerait avoir joué en continu durant 44 minutes. Difficile d’imaginer une telle conception en plein confinement.

 

Tout comme Sand, le bel album de Balthazar sorti en février, King Gizzard and the Lizard Wizard a donc usé de synthés et de boucles pour parfaire Butterfly 3000. Une nouvelle façon de travailler pour une formation rock à tendance basse-guitare-batterie et finalement peu enclin aux nappes synthétiques. La faute à une pandémie qui a décidément compliqué toutes les disciplines et loisirs. Mais on ressort conquis et légers après écoute de Butterfly 3000. En attendant leur prochain album, parce que ces gars là sont hyperactifs, profitez de ces dix titres et passez donc un bel été sous le charme de la belle voix de Stu McKenzie.

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